4 expos à voir au pied des pistes de ski

Et si, pour 2022, notre meilleure résolution était de garder un esprit sain dans un corps sain ? Rien de plus facile au vu du dynamisme de l’agenda arty français. Et cela, jusqu’au pied des pistes de ski ! Voici 4 espositions à voir entre les montagnes.

En roue libre au Musée de Grenoble

Grenoble est la ville du sport par excellence. Entourée des montagnes de Belledonne, du Vercors et de la Chartreuse, elle se prête parfaitement à une petite virée entre deux descentes à ski. Et tant mieux, car elle abrite en ce moment une exposition d’une beauté à couper le souffle : En roue libre. Cette exposition présente une sélection d’œuvres rarement vues, regroupées autour de thèmes qui privilégient une approche ludique et spontanée. Elle est à la fois un moyen d’en apprendre davantage sur les formes contemporaines et une façon d’aider le visiteur à créer son propre itinéraire dans ce monde vaste et déroutant.

  • En roue libre au musée de Grenoble, 5 place de Lavalette

Les Arpenteurs de rêve au Palais Lumière d’Évian

Petite ville balnéaire charmante, Évian joue la carte du séjour chic avec moult spas et autres expériences bienfaisantes version Haute-Savoie. Entre deux massages, on ira visiter le Palais Lumière, ancien établissement thermal reconverti en espace d’exposition. Il accueille actuellement l’exposition Les Arpenteurs de rêve ! Le fil conducteur qui relie les arpenteurs de l’exposition est le rêve. Non pas dans son sens restreint d’activité nocturne pendant le sommeil, mais dans le sens plus large de la vie intérieure. Il s’agit de la relation entre la subjectivité, la réalité et la possibilité de transcender le visible, l’onirisme, la rêverie et l’imagination créatrice. L’exposition nous invite au voyage, mais pas au pittoresque, mais au voyage-vagabondage des artistes qui entrent dans cette « seconde vie » qu’est le rêve et « ces portes d’ivoire et de corne qui nous séparent de l’invisible. » (Gérard de Nerval, Aurélia). Ils créent « un univers nouveau » grâce au pouvoir de l’imagination.

  • Les Arpenteurs de rêve au Palais Lumière d’Évian, Quai Charles Albert Besson

Two Mountains au Musée des Beaux-Arts de Chambéry

En plein cœur de l’une des plus belles régions de France, la ville savoyarde de Chambéry se visite facilement sur deux jours, entre restos de spécialités fromagères et expositions. En ce moment, place à une exposition jusqu’en décembre 2022 : Two Mountains. Julien Guinand a été attiré au Japon par la culture zen. Lors de son premier séjour, il a découvert deux chaînes de montagnes altérées par les activités humaines. L’exploitation forestière intensive de Kumano et l’exploitation minière d’Ashio ont toutes deux provoqué ou amplifié des catastrophes. Cela a également déclenché les premières luttes écologistes. Il a d’abord été attiré par les effets les plus évidents de la photographie, mais il s’est progressivement intéressé aux processus sous-jacents. Ses images comprennent des paysages, des vues urbaines et des portraits, ainsi que des scènes de la vie quotidienne.

  • Two Mountains au musée des Beaux-Arts de Chambéry, Place du Palais de Justice

Geraldo de Barros au MAMCO de Genève

Genève, ville des montres et des banques. Genève, ville étrange où tout le monde ne semble être que de passage… Privilégiée par une situation exceptionnelle, la ville suisse nous donne des envies de pauses snob avant ou après la poudreuse des voisines Avoriaz et Chamonix. On court donc au MAMCO se perdre dans l’art conceptuel de l’expo de Geraldo de Barros.  Geraldo de Barros (1923-1998), peintre, photographe et designer, a été un pionnier de l’art concret au Brésil. Il a d’abord reçu une formation en économie, mais a commencé à étudier l’art lorsqu’il travaillait à la Banco do Brasil, au milieu des années 1940. Il est d’abord connu pour sa série abstraite Fotoforma, qui a été exposée au Musée d’art moderne de Sao Paulo en 1951. L’exposition du MAMCO revisite sa carrière. Elle commence par le retour de l’artiste dans l’art concret à la fin des années 1970, lorsqu’il abandonne l’utilisation du pinceau et de la toile et se tourne vers de nouveaux matériaux comme le formica.

  • Geraldo de Barros au MAMCO de Genève, rue des Vieux-Grenadiers