On le sait : les voyages sont très émetteurs d’empreinte carbone, essentiellement à cause de l’impact du trajet. D’ailleurs, même une fois sur place, les touristes ont la fâcheuse tendance à surconsommer et même à concourir à la destruction des habitats naturels… Voici donc un article qui revient sur quelques gestes simples pour réduire l’impact de ses voyages sur la planète.
Eviter les longs voyages en avion
Partir à l’autre bout du monde grâce à 6 ou 8h d’avion, c’est un rêve désormais à la portée de tous. Sauf que voilà : l’avion est considéré comme le mode de transport le plus polluant. Il semble donc que les voyages très lointains soient peu recommandés pour qui veut réduire son impact sur la planète : on estime en effet que ce sont 285 grammes de CO2 par passager et par kilomètre qui sont émis par un avion, bien loin du train (14 grammes de CO2) et même de la voiture (42 grammes de CO2)
Pour autant, certains trajets sont nettement moins polluants en avion qu’en ayant recours à des moyens de transports mixtes (par exemple bateau + voiture). Le tout est donc de prendre du recul sur votre voyage, et d’essayer de trouver le moyen de transport le plus adéquat. En sachant qu’en matière d’écologie, le train est souvent le mieux placé… Pour vos prochains trajets, n’hésitez pas à consulter le blog voyage JumboRoger.fr. Vous y trouverez pas mal d’astuces et d’idées de destinations originales !
Eau potable, denrées alimentaires et restauration
L’autre point d’achoppement majeur en matière de tourisme et d’écologie, c’est bien sûr la nourriture et l’eau potable. Ces éléments qui sont à notre portée au quotidien dans notre monde moderne nécessite beaucoup plus d’énergie et de ressources de l’autre côté du globe ! Songez par exemple qu’un litre d’eau potable n’a pas du tout la même valeur en Europe qu’aux confins de l’Amérique du Sud.
Il est donc vivement conseillé de ne pas gâcher d’eau et, par la même, d’opter pour des plats locaux durant votre voyage. Manger un steak frites en plein Cambodge n’a guère de sens : votre plat, en plus d’être très peu écologique (on sait que la viande requiert beaucoup d’eau pour être produite, à la différence des légumes ou des céréales), a sans doute parcouru des milliers de kilomètres et nécessité beaucoup d’énergie pour le simple plaisir de manger… comme à la maison.
Compenser pour voyager autrement ?
Dernière idée pour « compenser » l’impact de vos voyages : avoir recours à des organismes de compensation volontaire comme CO2Solidaire ou GoodPlanet, des associations qui proposent aux particuliers de « racheter » le carbone émis. Dans ce marché volontaire qui est d’ordre citoyen et associatif, on propose en fait aux voyageurs de financer des énergies renouvelables ou la plantation d’arbres pour compenser une partie de leur empreinte carbone.
Ce genre d’initiative solidaire et volontaire fait de plus en plus recette, bien aidée par une vague verte qui semble inarrêtable. Bien entendu, il est plus simple et plus logique de limiter ses propres émissions de gaz à effet de serre et de carbone plutôt que de vouloir « acheter » une compensation qui reste somme toute symbolique !